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La papeterie Tsubaki de Ito Ogawa. Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako aux éditions Picquier – 2016
Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin. Ito Ogawa nous fait redécouvrir avec subtilité le goût de l’écriture à la main, la délicatesse de la correspondance. L’autrice réussit à nous transmettre avec une simplicité lumineuse un univers quotidien dans la plus pure tradition japonaise. Nous vivons à travers ce roman une année entière aux côtés de Hatoko. L’extrait choisi pour cette lecture musicale est issu de la première partie « été ».