Viviane Craig, célèbre pianiste retirée du métier, apprend brutalement la mort de son amant, le musicologue et journaliste vedette James Fletcher. Celui-ci, par volonté testamentaire, souhaite qu’elle joue l’Intermezzo Op.117 de Brahms à la messe d’adieu. Ce monologue intérieur bouleversant est celui d’une femme condamnée à dissimuler son deuil. Une littérature d’une grande sensibilité transposée en un chant d’adieu d’une rare beauté rendant hommage au sentiment amoureux et au pouvoir de la musique.
Jean Mattern écrit sous l’influence de la musique : un travail musical en lien intime avec son travail d’écriture. Ainsi, cette lecture musicale est guidée par un fil sonore construit uniquement autour de l’oeuvre de Brahms : le 2ème Intermezzo Opp. 117.