Paolo Giordano (né en 1982)
La Solitude des nombres premiers
traduit de l’italien par Nathalie Bauer – Éditions du Seuil – 2008
Lecture : Aude Marchand et Rémi Pradier
Musique originale : Jérémy Cardaccia, guitare électrique et effets
Adaptation : Aude Marchand
Un roman qui nous entraîne dans la vie de deux adolescents, Alice et Mattia, dont les deux parcours ont été marqués pour toujours par les traumatismes qui ont fait basculer leurs enfances respectives. Les deux êtres affrontent la vie sans vraiment y trouver leur place, toujours un peu à l’écart, différents, apprivoisant leur souffrance et en faisant de leur corps le lieu où les malaises et les contradictions s’expriment.
Comme des nombres premiers, proches mais pas assez pour se frôler vraiment, leurs chemins vont se croiser, leurs solitudes vont se conjuguer mais sans jamais se rencontrer vraiment…
Fort de sa formation scientifique, Paolo Giordano soutient la densité d’un récit douloureux et sensible et nous offre, grâce à une langue simple mais toujours précise, efficace et dénuée de tout pathétisme, une troublante véracité des sentiments de ses personnages qui peinent à grandir et à trouver leur place dans la vie.
Nous avions le désir de faire entendre cette écriture ciselée, proche de la rigueur mathématique, qui dépeint avec une extrême précision et une très grande sensibilité l’univers de l’enfance et de l’adolescence : à la fois violent et fragile, dur et tendre, brillant et désespéré. Paolo Giordano fait preuve, dans ce premier roman, d’une grande acuité en exprimant avec passion et poésie les affres de la période de la vie si psychologiquement et existenciellement brûlante qu’est l’adolescence.
Un anti-conte de fée, placé sous le signe d’une formule mathématique, qui traite avec infiniment de pudeur le thème du passage, de la transformation et du devenir.
Comme des nombres premiers, proches mais pas assez pour se frôler vraiment, leurs chemins vont se croiser, leurs solitudes vont se conjuguer mais sans jamais se rencontrer vraiment…
Fort de sa formation scientifique, Paolo Giordano soutient la densité d’un récit douloureux et sensible et nous offre, grâce à une langue simple mais toujours précise, efficace et dénuée de tout pathétisme, une troublante véracité des sentiments de ses personnages qui peinent à grandir et à trouver leur place dans la vie.
Nous avions le désir de faire entendre cette écriture ciselée, proche de la rigueur mathématique, qui dépeint avec une extrême précision et une très grande sensibilité l’univers de l’enfance et de l’adolescence : à la fois violent et fragile, dur et tendre, brillant et désespéré. Paolo Giordano fait preuve, dans ce premier roman, d’une grande acuité en exprimant avec passion et poésie les affres de la période de la vie si psychologiquement et existenciellement brûlante qu’est l’adolescence.
Un anti-conte de fée, placé sous le signe d’une formule mathématique, qui traite avec infiniment de pudeur le thème du passage, de la transformation et du devenir.